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UNE PETITE VILLE SANS HISTOIRES (2022)

Contes / récits - à partir de  10 ans

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Renouer avec le principe du tour de conte

Habitué ces dernières années à des spectacles se déroulant au plateau, Nicolas Bonneau renoue avec la forme du répertoire d’histoires de ses débuts.

 Habitant de Pléneuf-Val-André dans les Côtes d’Armor depuis août 2019, il signe à travers ces nouvelles histoires une sorte de radiographie personnelle de son nouveau lieu de vie. Une façon de s’approprier à sa manière ce nouveau paysage à la fois humain et géographique.   A sa façon toute particulière de mélanger le vrai et le faux, de partir du réel pour entrer dans l’imaginaire, il réinvente ainsi une communauté légendaire, qui tient à la fois du récit de vie et du conte fantastique.

 Un tour de conte qu’il affectionne particulièrement de raconter lors de veillées chez l’habitant, cafés, balades contées.

Le genre du quotidien fantastique

 

«  J’ai toujours aimé les récits fantastiques, ceux d’Edgar Allan Poe, de Maupassant, d’Anatole Le Braz et Pierre-Jakez Helias ou encore de Claude Seignolle. Ancrer mes histoires dans le réel et le quotidien, pour qu’elles puissent ensuite s’en détacher tout en gardant leur véracité, si bien qu’à la fin, on ne sache démêler le vrai du faux. On y croisera ainsi ce qui fait la saveur des histoires et des contes, des anti-héros et des légendes, de l’humour et des frissons. Et à la façon d’une veillée, tous ceux qui se rassemblent partagent le temps d’une soirée, un moment de vie commune. »   N.B.

 

Note d’intention

« Cela a commencé lors du premier confinement. J’habitais à Pléneuf-Val-André depuis neuf mois à peine, et j’ai alors pris l’habitude de me promener une heure par jour autour de chez moi, souvent à l’heure où le soleil se couche. Là où le jour finit et où la nuit commence, entre chien et loup comme on dit. Une heure propice à l’imaginaire. Là où démarrent toutes les histoires. Je regardais les fenêtres des maisons du Val-André, j’apercevais une ombre se détacher sur un rocher du GR 34, j’entendais la cloche de l’église de Pléneuf sonner, le bruit du vent sur les mâts des bateaux dans le port de Dahouët. Parfois aussi, je me promenais en compagnie d’une amie née ici à la fin des années quarante. Grâce à elle, je rencontrais de nouvelles personnes, un ancien gendarme ou une fille d’armateur. Je glanais des histoires et des anecdotes. Je laissais remonter les mots et les souvenirs pour m’approprier ma nouvelle vie dans cette commune, à la fois village et station balnéaire. Une communauté avec ses rumeurs et ses mystères, un endroit où poser son regard sur les gens et les paysages, une petite ville remplie d’histoires qui ne demandent qu’à être découvertes et racontées... » N.B 

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