L'APPEL SAUVAGE
création 2026-2027
Epopée animale librement inspirée de Jack London
Beau chien robuste, Buck mène une existence paisible auprès de son maître en Californie.
Sa vie bascule le jour où il est enlevé et vendu à un marchand de chiens de traîneau. Arrivé dans le Grand Nord, il découvre le froid, la violence et la souffrance.
Dans ce monde de glace et de sang, Buck retrouve peu à peu ses instincts primitifs…
Habitué.e.s d’un théâtre de collectage ancré dans le réel, entre documentaire et mise en récit, Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux poursuivent leur insertion dans la pure fiction, la seconde après le succès de Monte-Cristo (2021), en adaptant le grand roman de Jack London, l’Appel sauvage.
En mêlant narration, musique et création sonore, création d’images cinématographiques et passages à l’incarnation, il et elle poursuivent leur recherche de création d'un objet « pop », accessible et intelligent, pétri de culture populaire, d’humanité et d’imaginaire.
D’autres documents sont disponible dans l’espace pro (fiche technique, intégrale, outils de communication...).
Pour y accéder, veuillez écrire à lila.gaffiero@lavolige.fr, afin d’obtenir le mot de passe.
Mise en scène : Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux
Texte : Nicolas Bonneau, Fanny Chériaux
Assistanat à la mise en scène : Charbel Taouk
Composition : Fanny Chériaux
Vidéo en temps réel : Alexandre Machefel
Interprétation : Nicolas Bonneau, Fanny Chériaux et Alexandre Machefel
Scénographie : Gaëlle Bouilly
lumière : Stéphanie Petton
Son : Ronan Fouquet, Gildas Gaboriau
Costumes : Cécile Pelletier
Régie son : Gildas Gaboriau ou Ronan Fouquet
Régie lumière : Stéphanie Petton ou (en cours)
Production et tournées : Noémie Sage
La Volige est conventionnée par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et soutenue au fonctionnement par la Région Nouvelle- Aquitaine, le Département des Deux-Sèvres.
UN GRAND ROMAN POPULAIRE
L’Appel sauvage est un grand roman d’un grand écrivain américain du début du 20° siècle. Un roman qui est souvent relié à l’enfance et à l’adolescence, puisque c’est souvent à cet âge-là qu’on le lit pour la première fois. Mais c’est aussi un roman à redécouvrir à tout âge, tant abondent les différents degrés de lecture.
Au cours de ses différentes traduction de l’anglais au français, L’Appel de la forêt appelé dans les dernières traductions plus proches de l’original l’Appel sauvage (The call of the wild) n’a eu de cesse d’être redécouvert et érigé comme une apothéose littéraire de son auteur (avec son dernier roman Martin Eden), jusqu’à faire partie intégrante de la culture populaire.
Ce roman écrit en 1903, paru par épisode, a connu un succès immédiat. Il est emblématique du roman d’aventure du Grand Nord et, 120 ans plus tard, il résonne particulièrement avec notre époque : fable écologique aux résonances sociales, métaphore de la lutte des classes, il questionne profondément notre rapport à la nature, aux animaux et notre relation à l’état sauvage.
L'APPEL DE LA FICTION
Nous avons souhaité nous plonger à nouveau dans un roman, après l’heureuse expérience de notre adaptation de Dumas, car nous y avons pris beaucoup de plaisir, et que nous nous sommes senti.e.s à notre place. Le roman, à fortiori connu du grand public et faisant partie de la mémoire collective, est un matériau avec lequel nous pouvons manier à l'envi l'art du récit qui nous est propre. Nous pouvons y mêler le récit narratif, l'art du conteur, l'incarnation des personnages, le théâtre musical, le rapport direct au public, les sujets de société, l'engagement vers un théâtre populaire.
Le maniement d'un roman célèbre, tel que L'Appel sauvage, nous permet de créer un spectacle qui convoque l'imaginaire des spectateurices. Tout le monde ou presque a en tête des images, des clichés qu'évoque communément l'univers de Jack London, et avec lesquels on vient assister à ce spectacle. L'art du récit nous permet de décaler ces aprioris, de surprendre, de provoquer des sensations, des émotions inattendues, et de recréer au théâtre ce sentiment que l'on a lorsque l'on est totalement embarqué dans un roman qui nous marque, qui nous touche à l'extrême, comme si il n’était écrit que pour nous individuellement.
L’histoire de L’Appel sauvage est pour nous un matériau avec lequel nous pouvons jouer, explorer différentes formes théâtrales qui nous sont propres: à savoir le récit narratif et l’art du conteur, la mise en musique et en sons d’une histoire, une utilisation de la scénographie et de l’espace qui fonctionne pas signes plastiques et laisse ouvert l’interprétation des spectateurices, un jeu qui alterne distance et incarnation.